Week-end à Macon, phases finales du challenge de France :
Nous partîmes le vendredi, vers 16h30 enfin… 17h45 à cause d’une roue lisse à changer pour ceux qui sont partis avec le 807 de Patrice ! Le trajet fut tranquille si ce n’est quelques égarements dus au GPS (et oui parfois c’est beau la technique !) pour prendre l’autoroute et un petit bouchon.
Vers 20h, pause repas qui se transforma en pause rugby foot, pause qui permis aux occupants des véhicules d’apprécier les sympathiques odeurs corporelles de chacun…
Le GPS trouva remarquablement son utilité et nous arrivâmes, avec néanmoins pas loin de deux heures de retard dans un lieu paradisiaque pour y passer des week-ends passionnants, j’ai nommé… Bassé-le-Chatel !
Vous me direz, avec notre groupe de taré, heureusement que c’était un bled pommé ! La « maison rurale » dans laquelle nous dormions nous était exclusivement réservé. Tous seuls dans une baraque, on allait pouvoir s’en donner à cœur joie.
Au moment de déballer nos affaires, nous, les occupants du 807 ayant laissé leur sac dans le minibus (ce qui après réflexion n’était pas très futé de notre part), eûmes quelques surprises : Louis avait ses affaires dans mon sac et les miennes dans le sac de Rémi. Quant à celles de Rémi : dans le sac de Louis ? Non, trop facile. Emballées, plutôt compactées avec du Chatterton, l’espèce de scotch marron! Je vous dis sa tête ! Il n’en fallut pas moins pour déclencher les hostilités, qui se caractérisées par de multiples vols ou tirs à coup de ballon de hand. Le « sage » de l’équipe, moi, dans l’excitation généralisée, faisait le grand délinquant en attaquant Cab à coup de bouteille d’eau ce qui provoqua un petit concours de glissade ce qui avant des matchs d’une telle importance était loin d’être le mieux à faire !
Les conneries continuèrent jusqu’à 2h environ avec il faut le noter un Louis, le « gamin », complètement déjanté allant jusqu’à se brancher le chargeur de son portable dans les fesses ou se déguiser en « aubergineman ». Julien s’essaya lui au string et Gaby brancha une fille en se faisant passer pour Rémi. Le gros, lui, …dormait ! A deux heure, Malo se transforma en pseudo mono de colo et … tout le monde alla au lit !!!
Cab ronflait, tout allait bien à Bassé le Chatel.
Le Samedi, on remarqua la performance de Malo debout à 8h pour réviser une future épreuve du bac (que nous avons tous deux foiré…). La journée commença timidement avec lecture de divers journaux, le Corniaud en cassette ou petit tarot.
Nous nous sommes relativement bien tenu au resto ce qui par rapport au resto du Mans était une belle performance. L’après midi fut faite de visionnage de tennis avant l’arrivée du car de supporters (les ultras, 50 fous furieux ). Il arrivèrent, nous partîmes vers le match le plus important de notre vie pour la plupart de nous (seulement la plupart j’espére –petit clin d’œil vers Julien et Benji voire Malo-).
Une heure et demi avant le début du match. Petit à petit la pression montait. Personne n’avait osé parler dans le 807. Pendant le briefing d’avant match, nous entendîmes les supporters arriver. Il n’allait pas falloir les décevoir. Donner le meilleur, faire face dans un défi physique amplifié par la chaleur.
L’échauffement commença sous les ordres de capitaine Malo. Les gouttes de sueurs ne faisaient que commencer à apparaître. Les supporters s’ échauffaient également, comment allaient ils pouvoir faire autant de bruit tout le match ?!?
Vint enfin l’heure du match, présentation des équipes, échanges de cadeaux avec l’équipe de Pouzauges. On a eu droit à un ballon de baudruche et un stylo « Fleury Michon », une espèce de pain pas dégueu du tout, une broche touristique de soixante pages, un T-shirt conseil général de la Vendée (pour faire la pub à mon grand ami de Villier). Je vous avez dit que vous sauriez tout sur les Blue Tigers !
Début de match timide de la part des deux équipes, laissant le soin aux gardiens de se roder, les clermontais étaient, toujours dans une folle ambiance, menait de un voire de deux buts au maximum. Les deux équipes semblaient, à juste titre, tendues. Clermont persistait à jouer sans les ailes qui, sur leurs rares ballons, ne se mirent néanmoins pas en évidence.
14-12 à la mi-temps pour les vendéens.
Malgré Louis et Benjamin dans leurs meilleurs jours, le scénario de la première période se répétait en seconde. Une solide défense des adversaires empêchait les héraultais de passer devant au score. Le jeu de très bonne qualité fournit par les deux équipes durant presque les trois quarts du match, et cela dans un fair-play irréprochable il faut le souligner, se transforma petit à petit en un jeu des plus saccadé animé par l’énergie du désespoir des clermontais qui sentaient que le match, leur match, était en train de leur échapper. Chaque but marqué ou chaque arrêt était une victoire. Le public, irréprochable, faisait corps avec son équipe, le père à Rémi, la mère à Benji, le père à Jérome, les moins de 16 fille, Valentin et son papa, John, Raoul, le brave Brice, Babar et Carlitos étaient en transe… (pour ne citer qu’eux désolé pour ceux que j’ai oublié mais le cœur y est) Le père à Benji se faisait engueuler par les officiels pour prises de photos illégales derrière les buts. Les supporters rattrapaient aisément les exclusions temporaires dont les Blue Tigers étaient sanctionnés. Un bel exemple de ce que le sport uniquement peut faire ressentir.
Mais à l’instar d’un mauvais film, cela ne suffit pas malgré un dernier coup de poker consistant à faire un marquage individuel tout terrain. 35-30.
Les vendéens avaient résisté, ils avaient été un tout petit peu meilleurs et les meilleurs avaient gagné. Que de désillusions malgré le fait que les Blue Tigers n’avaient pas démérité. Jamais on avait vu Malo, Benjamin, Rémi, etc. déçu à ce point. Cela se comprenait. Tout ce chemin pour échouer au pied d’une marche tout juste un petit peu trop haute (cf l’ensemble du blog). On remarquera l’attitude de Julien qui bien que très déçu tenta de remotiver et consoler ses potes pour le match du lendemain.
Ce que firent également les supporteurs qui avaient eux gagné haut la main leur concours contre les supporteurs de Pouzauges, d’Aix en Provence et de Semur en Auxois.
Une petite heure plus tard la déception semblait digéré et le repas promettait d’être sympa.
Il fut sympa pour notre ami Sébastien qui fut, entre l’entrée et l’ énième plat de patte que constituait l’entrée, ligoté avec du chatterton sur sa chaise et badigeonné de dentifrice… Le patron finit par s’énerver du vacarme fait par ses clients du soir. Mais bon, j’espère qu’à 60 il s’attendait pas à ce qu’on soit sage comme des images… A noter aussi la blague classique mais tellement marrante faite par Simon G. à son voisin de table : regarde y a un truc et paf, la tête dans le coulis de framboise ! Trop marrant ! Il sera comme son frère celui là (c’est Benjamin…).
La « fête » continua au foyer, orchestrée par le père de Rémi qui étaient un peu excité ce soir là (et c’est peu dire !). Christian, le torse imberbe coté gauche (un pari entre pompiers !!…), nous a joliment imité la poule, la palombe, et autre animaux des plus divers : mémorable. Entre les bastons à coup de shampoing, le concours de glissade avec matelas dans le couloir, etc. la nuit fut courte et agitée !
Le lendemain, le match pour la troisième place n’excitait que peu de joueurs il faut l’avouer. Un repas au Flunch des moins diététique, où les tartes à la meringue côtoyaient les gâteaux au chocolat et le coca.
Le match de l’après midi se déroula sous une grande chaleur. L’échauffement fut moins long que la veille. Antonin était blessé, Valo suspendu (remplacé par Adrien), l’envie revenait elle peu à peu malgré tout. Le match démarrait bien pour des clermontais qui menait les trois quarts du match en menant de +5 à la mi-temps. La défense des bons jours était là, l’attaque tenait la route. Adrien assurait dans les barres, les ailiers tenaient la route avec un jeu où les arrières écartaient plus, sans pour autant être à cent pour cent de leurs possibilités fournissaient un jeu agréable et fair-play. La fatigue se faisait sentir. Est-ce cela qui permettait aux aixois de remonter et de passer devant dans le dernier quart d’heure et, après des décisions arbitrales contestées ? Nous n’en serons réellement rien, pour la deuxieme fois en deux jours les Blue Tigers perdaient leur match (25-26) pour très peu de chose, en jouant bien deux fois et une saison on ne peut plus belle se terminait sur deux défaites laissant beaucoup de regrets, sur le coup seulement, aux clermontais.
En effet ce fut une superbe saison, commencée vraiment contre Trébes dans une ambiance de folie bien que bien moins impressionnante que celle contre Le Mans, par une victoire de 12 buts qui nous permettait d’entrevoir le championnat de France. En passant par Montélimar et les débuts en championnat, par Le Puy (« emmenez moi à Geoffroy Guichard… »), Montpon, etc. le Mans, jusqu’à Macon. Une belle aventure, une année qui est passée très vite, une année pleine de bons souvenirs. La peinture des Blue Tigers a coulé (à cause de la transpiration, on est en juin !) et chacun s’en est allé… L’aventure fut belle, toutes les bonnes choses ont une fin.
C’est la fin !
Merci tout particulier à tous nos supporteurs, merci pour l’ambiance de folie mise à tous les matchs, certes l’aventure « Blue Tiger » se termine mais nous avons une belle relève...
NO5